Impression de saison.
La Photo du lundi 11 juillet 2011 : les dunes de Saint-Pabu
Je connaissais la presqu’île Sainte-Marguerite, un site que j’aime beaucoup entre l’aber Wrac’h et l’aber Benoît (voir la série de photos sur le site photolegende.com).
Je ne connaissais pas encore l’autre versant de l’aber Benoît : les dunes de Saint-Pabu.
À la fois familières, semblables aux autres ensembles dunaires, et uniques par leur ouverture sur l’immensité, leurs grandes plages de sable blanc très fin, la vue sur les îlots, le ruisseau (le fleuve, devrait-on dire ?) qui les traverse avant de venir se jeter sur la plage…
On a toujours à découvrir…
La Photo du lundi 4 juillet : récidive
Réactions diverses à ma Photo du lundi 27 juin dernier. Il faut dire qu’elle était un peu ambiguë : ce qui pouvait apparaître comme un rocher sur lequel était peint un graf était en fait un blockhaus, ce qui relativise évidemment le vandalisme de l’artiste.
Même chose ici, une photographie que j’ai déjà publiée sur ce blog (voir « Piètre piéton aux Tas de pois« ). Encore plus troublant, encore plus dérangeant : nous sommes devant un paysage grandiose, devant un site célèbre. Le tag est peint sur une grande dalle de béton, que je suppose être un vestige de la guerre. L’auteur est-il un artiste anonyme et digne de respect, qui a travaillé son message, ou un vandale touché par la grâce et saisi par la présence incongrue, insoutenable de cette dalle-témoin ?
Peu importe après tout : cette trace me parle, me glace, m’évoque les larmes, le sang versé, les pluies de bombes, le gâchis, et tant de choses encore.
La photo du lundi 27 juin 2011 : espace-temps à Beg-Meil
La Photo du lundi 20 juin 2011 : rêverie goémonière
Je n’ai d’abord vu que cette chevelure. Une chevelure insensée.
Quand la créature a perçu mon regard emmêlé, elle a commencé à danser.
Un léger déhanchement, un peu chaloupé, à peine perceptible, juste pour moi, juste pour voir.
Les yeux dans les cheveux, les cheveux dans les yeux.
Puis elle ne s’est plus gênée, elle a tournoyé, elle s’est endiablée, elle m’a envoûté.
Des heures, ça a duré. À bouger elle s’est épuisée, à contempler je me suis enivré.
La marée a fini par nous effacer.