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La Photo du lundi 4 mars : mystérieuses jetées à Roscoff

J’avais déjà découvert une ancienne jetée, accrochée sur un rocher, visible seulement à marée basse, dans le Laber de Roscoff.

Surprise lors d’une récente grande marée : j’en ai encore trouvé une autre à quelques dizaines de mètres au-delà !

La photographie ci-dessous est prise au plus bas niveau, par coefficient de 106.

Le très très vieux port de Roscoff

J’imagine que ce sont les tout premiers ports de Roscoff, quand le Laber servait de port d’échouage, ces mini-jetées devaient rendre service à marée basse.

J’imagine, car je ne voudrais pas jouer aux archéologues, mais ces ouvrages me posent question : je n’en ai entendu parler nulle part. Leur état est moyen, quelques pierres se sont détachées, mais malgré tout ils tiennent debout. Quelqu’un veillerait-il à leur entretien ?

Ci-dessous, deux autres vues de cette jetée.
Le très très vieux port de Roscoff

Le très très vieux port de Roscoff

Et ci-dessous, deux vues de ma première découverte, qui devait servir à marée un peu plus haute.
Le très très vieux port de Roscoff
Le très très vieux port de Roscoff

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La Photo du lundi 11 février 2013 : la pêche (à marche) à pieds

C’était grande marée hier. Et encore ce lundi, pour ceux qui ont eu la chance de pouvoir poser un jour de congé.

J’aime bien la pêche à pied. Mais voilà : j’aime aussi profiter de ces marées basses pour photographier ces espaces découverts. Pas facile de traquer l’ormeau un appareil photo en bandoulière… Pas facile de traîner un haveneau, un panier, un trident… Pas question de fouiller le sable, au risque de ramener des grains corrosifs sur le précieux matériel.

Coques perdues sur le sable

Je dois me contenter de menu fretin, celui qui ne mouille pas les mains.  Voici ma technique de pêche à marche à pieds : léger et court vêtu, je marche le nez en l’air à l’affut du joli nuage ou du rayon de soleil qui viendra fabriquer sous mes yeux un paysage digne d’une photographie, tout en balayant le sol du regard. De temps en temps une coque mi-ensablée, une palourde égarée, voire une coquille Saint-Jacques mal camouflée. Et hop, dans le sac. Ça se passe plutôt sur les étendues sableuses, avec parfois une incursion dans les roches ou je peux sans grand risque tâter du bigorneau.

N’allez pas croire que c’est facile : c’est une pêche technique. Il faut apprendre à distinguer le coquillage vivant de la simple coquille abandonnée, pour éviter de se baisser pour rien. Question de couleur et surtout de position de la bête sur le sable.

J’ai bonne conscience : c’est une pêche à mains nues, qui ne dérange pas les écosystèmes, qui ne pille pas la ressource, un corps à corps dans lequel l’animal a sa chance.

Le butin n’a rien à voir avec celui des pêcheurs équipés : le rendement est pitoyable. Mais après tout la balade est toujours magnifique, intense, régénératrice, et la poignée de coques est la cerise sur mon repas du soir.

Et je nourris un espoir : un jour, je tomberai sur un homard.