J’aime le contraste entre la tonicité de la plage et la douceur infinie de la dune. Il y a forcément une plage tonique à la source de la dune, sinon il n’aurait pas de dune.
Pendant des kilomètres, le promeneur peut choisir : un coup la tiédeur, les orpins, les jolis escargots, les parfums miellés ; un coup l’immensité, les turquoises, le vent, les odeurs fortes.
Qu’est-ce qu’un amer ? me demande un internaute. Il a cherché sur internet, sans succès me dit-il. En effet, voici une faiblesse de la recherche sur internet : le synonyme rare. Vous cherchez « amer », il y a tant de résultats qui parlent de l’amertume que nos amers maritimes sont noyés.
J’y apprends d’ailleurs que « Les amers jouent un rôle important dans la navigation côtière lorsque les techniques de navigation à l’estime ou par satellite ne sont plus assez précises ». Moi qui croyais que les GPS étaient en passe de reléguer phares, balises et autres repères au rayon des antiquités ! Eh bien non, les plus modestes de ces objets maritimes sont encore utiles, et pour longtemps, semble-t-il.
Tant mieux, j’adore ces rencontres, sur les sentiers côtiers, avec ces rochers toujours repeints à neuf.
2007 – 2014 : pendant 7 ans, chaque semaine (ou presque), une photographie de Bretagne.
Je laisse en ligne ces images et les quelques pensées et réflexions qui les accompagnent, qui portent sur l’image, la photographie, le paysage ou la Bretagne.