Pour faire suite à la photo de lundi dernier, encore un rocher dévoreur. Celui-ci s’apprête à gober le phare de Creac’h.

La grande marée de la semaine dernière, version basse. J’aime aller à Carantec, entre le Kelenn et la Chaise du Curé, où l’on trouve des herbiers de zostères.
Agrandissez la photo, vous verrez un herbier en face (et derrière, sur la gauche, le Château du Taureau) et devant, à vos pieds, quelques-uns de ces fameux zostères, qui ressemblent à des plantes d’aquarium, aux feuilles longues et fines.
Les grains descendent sur le promeneur comme des gifles. Tiens, tu la veux celle-là ?
Des gifles larguées des nuages comme des bombes vomies d’escadrilles malveillantes.
On les voit arriver, elles sont pour nous, on n’y croit pas, elles vont passer au-dessus, elles sont pour le voisin. Mais non, elles nous tombent dessus, d’un coup, violemment. Si violemment qu’on est sûr que ça va s’arrêter, tout de suite. Ça ne s’arrête pas, ça continue à être violent. On se voit mourir, là, bêtement, fauché par les rafales du temps.
Puis elles passent, le ciel s’illumine, le vent s’arrête net, une soudaine douceur ramène le promeneur à la vie.