Les grains descendent sur le promeneur comme des gifles. Tiens, tu la veux celle-là ?
Des gifles larguées des nuages comme des bombes vomies d’escadrilles malveillantes.
On les voit arriver, elles sont pour nous, on n’y croit pas, elles vont passer au-dessus, elles sont pour le voisin. Mais non, elles nous tombent dessus, d’un coup, violemment. Si violemment qu’on est sûr que ça va s’arrêter, tout de suite. Ça ne s’arrête pas, ça continue à être violent. On se voit mourir, là, bêtement, fauché par les rafales du temps.
Puis elles passent, le ciel s’illumine, le vent s’arrête net, une soudaine douceur ramène le promeneur à la vie.
Merci pour vos photos du pays tous les lundis !
Avec la poésie, elles sont encore plus belles !
Eliz
de Washington DC… et d’ailleurs !