Visite douloureuse aux terrains de jeu de mon enfance…
Ils ont grillagé ma dune,
construit des maisons, des parkings, des ronds-points, des trottoirs,
oui, des trottoirs !
des escaliers pour descendre à la plage,
ils ont détruit les chemins creux,
les champs de patate où l’on traquait le doryphore
ils n’ont pas osé casser le puits
mais ils l’ont grillagé condamné.
MAIS
ils n’ont pas touché au ciel, pas touché à la mer,
aux rochers, à la marée.
Merci à vous. Mais sans doute les enfants actuels porteront ce même regard nostalgique sur ce qui me navre aujourd’hui. À chacun ses paradis. Et il faut bien que ça change… Sauf le ciel, les rochers, la mer !
Comme je comprends votre impression ! Ces changements dans des paysages que l’on rêve immuables sont tellement agressifs pour moi que parfois, j’hésite à revenir.
Merci pour ce que vous nous montrez. Kaia