Dans mon dernier post sur le land art, je voulais signaler au préalable qu’il ne s’agit pas d’exposer une œuvre d’art dans le paysage, ce qui aboutit bien souvent à un résultat catastrophique. Voici une exposition de photographies géantes en 2005 à Knokke-Le-Zoute, station balnéaire belge. Les images apparaissent dérisoires, ridicules, minuscules devant l’infini pourtant assez banal des grandes plages de Belgique.
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Un autre exemple cet été à Paris. C’est le même travers : les photographies de Yann Arthus-Bertrand agrandies en trois ou quatre mètres de larges ne font pas le poids sous la dame de fer. Du coup, le message fait un flop.
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Voilà, ça devait être mon introduction :
l’art dans le paysage, ça ne marche pas.
Mais j’ai retrouvé mes photographies de l’exposition de Paul Bloas, à Douarnenez, dans une ancienne usine en ruines. Et voilà, c’était une réussite éblouissante. Il est vrai que le peintre brestois travaille spécifiquement pour cela : ses peintures « épousent un lieu sans jamais l’agresser », explique-t-il sur son site paulbloas.com. Ici, à Douarnenez, un dialogue puissant se met en place entre le lieu, les peintures et un équivalent lointain à Diego-Suarez, puisque cette exposition reprenait un travail effectué à Madagascar.
Du coup, je vous montre toutes mes photographies de cette expo.
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Une dernière minute pour conclure, je viens de tomber sur un bien beau « Carnet de rue » consacré à Paul Bloas :
http://www.roswitha-guillemin.com/carnets/bloas/bloas00.htm