Talbert est si majestueux, si prodigieux, qu’on en oublie de regarder à côté.
Et pourtant que de richesses…
Le sillon Noir, tout à côté, est comme une réplique, qui, sans l’ombre écrasante de son grand frère, serait célébrée. (Voir sur Photolegende une photographie du sillon Noir).
Plus modestes encore, sur Talbert et tout autour, les galets, cailloux, coquillages, dont chaque exemplaire nous raconte une histoire longue de quelques millénaires.
Et encore plus discrètes, les plantes qui parviennent vaille que vaille à s’accrocher dans le sable, à trouver un peu de sol parmi les galets. Et en plus à se faire belles, malgré leur rude condition de vie.
Je ne connaissais pas les très jolies plantes ci-dessus. J’ai posé la question sur le forum botaniste.free.fr, on me les a très rapidement identifiées : il s’agit de beta vulgaris maritima ou bettes maritimes, l’ancêtre sauvage de nos betteraves. En effet, sur la deuxième, on jurerait des feuilles de betteraves, très à la mode dans les salades en sachet…
Ci-dessous, des pourpiers de mer s’enracinent dans les galets (vous pouvez agrandir cette photo).